Ils dénoncent devant la Commission européenne l'obligation de percevoir la TVA sur les activités éducatives exonérées

Divers organismes ont déposé une plainte auprès du ministère des Finances auprès de la Commission européenne pour l'interprétation faite par la Direction générale des impôts de la loi sur la TVA, qui oblige à percevoir cette taxe sur les activités éducatives exemptées.

Depuis novembre dernier, la TVA de 10% s'appliquera à tous les services de cantine scolaire, salles de classe du matin, camps urbains, colonies et activités extra-scolaires proposées par différentes entreprises de loisirs et de loisirs (si elles sont destinées aux enfants de moins de six ans). ans) ou 21%, selon les cas.

L'application de la TVA entraîne l'augmentation des services éducatifs ou la perte de qualité. La continuité de nombreuses entreprises du secteur est également compromise.

Les syndicats, les entreprises du secteur des loisirs et la Confédération des pères et mères d’étudiants (CEAPA) considèrent que "les effets d'une telle interprétation peuvent être dévastateurs pour les économies familiales". La raison principale est le coût des services de première nécessité.

Cela affecterait également l'équilibre et la viabilité d'un secteur économique qui crée de l'emploi dans les couches de la population active les plus punies par le chômage (les femmes jeunes et d'âge moyen).

Le président du CEAPA, Jesús Sánchez, a souligné que plus de trois millions d’enfants fréquentant des cantines scolaires dans des écoles publiques et se produisant en concert en Espagne, qui aura moins de moniteurs et peut voir comment les services sont coupés.

Les familles seraient lésées parce que les entreprises devraient augmenter les prix de la salle à manger ou, au contraire, réduire leur qualité.

Outre les effets néfastes sur l’économie, l’interprétation du Trésor implique implicitement, le refus de la nature éducative de services qui ont cessé d'être une alternative, pour devenir une nécessité familiale de la plus haute importance. C'est donc un pas en arrière dans la reconnaissance de l'éducation en tant que droit social inaliénable.

Pour Julio Serrano (de la Fédération des enseignants du CCOO), cette mesure signifiera que les salles à manger et les activités parascolaires perdront leur "caractère éducatif" et retrouveront leur ancien rôle de gardien des enfants.

Une consultation menée il y a trois ans par la FOESC (entreprises de loisirs), à la Direction générale des impôts, en vue de déterminer enfin que L'exemption s'applique aux services éducatifs destinés à l'éducation des enfants et des jeunes, géré par les entreprises du secteur touché.

Cependant, de l'avis des professionnels du secteur, la réponse du gouvernement contredit à la fois la loi sur la TVA et la directive européenne de référence.

À présent, la communauté éducative fait entendre sa voix et demande aux autorités européennes de garantir en Espagne le respect de la directive européenne établissant l'exonération de TVA dans les services éducatifs pour les enfants et les jeunes, préserver le caractère du droit social que l'éducation implique.